اتمنى ان اكون أفدتك اخية
DÉVELOPPEMENT DES OISEAUX.
STRUCTURE DE L’OEUF D’OISEAU Organisation de l’œuf et de ses enveloppes (fig. 39)
C’est
un oeuf télolécithe qui se caractérise par une accumulation tardive de
réserves. La croissance de l’ovocyte se déroule lentement jusqu’à une
semaine environ avant l’ovulation; dans une seconde phase qui dure 6 à7
jours chez la poule, l’œuf passe de 0,2 à 16 grammes environ. Il se
dépose un vitellus dont les éléments sont élaborés dans le foie. Le
jour, un vitellus jaune se forme, plus riche en graisse et en pigment
que le vitellus nocturne qui est blanc. La
latebra est la masse centrale du vitellus anciennement formé, le
col et le
noyau de Pander marquent le chemin de migration de
la cicatricule vers
la surface du cytoplasme pendant la croissance de l’œuf. La
cicatricule, de 3 mm de diamètre, marque le pôle animal de l’œuf;
constituée de cytoplasme sans réserves, elle seule se segmentera.
Une membrane vitelline constitue la membrane primaire périovulaire.
S’il y a eu fécondation, celle-ci se produit au niveau de la trompe de
l’oviducte. Des enveloppes secondaires se déposent ensuite pendant le
transit de l’œuf dans l’oviducte. Le blanc ou albumine se forme en trois
heures dans une portion égale à la moitié de la longueur de l’oviducte
(le magnum), puis la membrane coquillière se dépose dans l’isthme en une
heure. Le blanc s’enrichit en eau dans l’utérus où son volume double;
la coquille se constitue en 22 heures.
L’œuf d’Oiseau est composé d’eau, 65% ; protéines, 12% ; graisses, 10% ; calcite, 10%; divers, 2,5%.
Acquisition de l’orientation de l’embryon L’axe antéro-postérieur
de l’embryon se fixe au cours du séjour de l’œuf dans l’utérus (fig.
40) après formation des membranes et de la coquille. Les enveloppes de
l’œuf subissent un mouvement de rotation qui se matérialise par la
torsion d’une partie de l’enveloppe albumineuse,
les chalazes, qui
se fixent à la membrane coquillière à la droite de l’embryon, la
chalaze est senestre, à sa gauche elle est dextre. C’est la pesanteur et
le sens de rotation qui interviennent dans
cette détermination. La démonstration en a été apportée en agissant sur
des oeufs obtenus précocement par pression au niveau de l’utérus où ils
n’avaient séjourné que 10 heures. L’axe antéro-postérieur
n’est pas encore définitivement fixé et, suivant la position qu’on fait
adopter aux oeufs en expérience tandis qu’ils tournent
artificiellement, on modifie sa direction.
Dans les conditions normales, le disque embryonnaire, ou blastodisque
adopte une position dans l’espace telle que l’axe de l’embryon est
perpendiculaire au grand axe de la coquille, la tête étant tournée dans
le sens de la rotation de l’œuf. L’acquisition de la symétrie
bilatérale n’est irréversible qu’après un temps de transit dans
l’oviducte de 14 à 16 heures; ce temps correspond à un stade de la
segmentation où l’hypoblaste a progressé
dans la cavité de segmentation, le sens de cette progression ayant un
effet déterminant sur l’orientation des territoires ecto-mésodermiques, comme on le verra ultérieurement. Le plan dorso-ventral de l’animal correspond au gradient vitellin, la partie dorsale étant à la surface du disque embryonnaire.
SEGMENTATION (fig. 41)
C’est
une segmentation partielle qui n’intéresse que le disque germinatif de 3
mm de diamètre environ. Son cytoplasme est dépourvu de réserves et
contient le noyau de fécondation. La segmentation se produit dans
l’oviducte et commence 5 heures après la fécondation chez l’embryon de
poulet, elle est achevée au bout de 24 heures. La blastula comporte
alors quelques dizaines de milliers de cellules.
Les premiers blastomères, jusqu’au stade 16 cellules, n’ont pas de membrane plasmique inférieure (fig. 41a). Le blastodisque en segmentation ou
blastoderme compte 8 blastomères centraux à limites nettes et 8 blastomères périphériques dont les limites avec le vitellus sont peu distinctes.
Aux stades 32 et 64, les blastomères centraux acquièrent une limite
inférieure. Plusieurs assises cellulaires se mettent en place par
multiplication des cellules du disque central. Une cavité se creuse
entre celles-ci et le vitellus sous-jacent (fig. 41b). On distingue
alors plusieurs régions dans le blastoderme. Au centre,
l’aire pellucide avec les cellules au-dessus de la cavité de segmentation. A la périphérie.
l’aire opaque comprend 3 zones : la
zone de recouvrement, où les mitoses sont actives, avec des blastomères bien individualisés au Contact du vitellus, le
rempart germinatif qui est une zone profonde dont les blastomères sont individualisés, la
zone de jonction qui est une assise profonde, sans limites nettes avec le vitellus et qui constitue le syncytium vitellin.
GASTRULATION Différentes
méthodes ont été utilisées pour établir des cartes des territoires
présomptifs de la blastula des Oiseaux et analyser les mouvements
morphogénétiques. Les mouvements de très petites particules d’encre de
Chine ou carbone déposées sur le blastoderme d’œufs ont été suivis en
microcinématographie. On a aussi utilisé des techniques plus précises
transplantations de très petits territoires de blastula de caille, à la
place du territoire homologue de la blastula de poulet, les transplants
étant repérables car le noyau de la cellule de caille diffère de celui
du poulet; marquages de cellules à l’aide d’un colorant fluorescent et
non diffusible. Ces marqueurs ont permis de suivre les migrations et de
localiser ces cellules dans l’embryon.
Les
cartes des territoires présomptifs obtenues présentent de légères
variantes suivant la technique employée. La carte de la figure 43,
établie par Vakaet (1985), ne représente pas
le neuroblaste présomptif; il apparaît sur les schémas de la figure 42,
établis d’après d’autres travaux. Comme
chez les Amphibiens (cf. p. 103), les limites réelles entre les
territoires ne sont pas aussi tranchées que semblent l’indiquer les
schémas.
Mise en place de l’hypoblaste Un feuillet interne,
l’entophylle ou
hypoblaste, va doubler le feuillet externe,
l’ectophylle ou
épiblaste qui s’étend et s’amincit. Ces deux feuillets délimitent un
blastocœle homologue du blastocœle des Amphibiens.
Le
mode de formation de l’hypoblaste est encore discuté. Il provient d’une
première migration en profondeur (polyinvagination), dans la cavité
sous-germinale, de petits groupes de cellules ou de cellules isolées
provenant de l’aire pellucide, c’est
l’hypoblaste primaire; elle
est suivie d’une seconde migration plus importante, dans le sens
postéro-antérieur, d’un feuillet de cellules issues de la partie
postérieure de l’aire pellucide, c’est
l’hypoblaste secondaire qui rejoint et englobe les îlots de cellules de l’hypoblaste primaire pour former
l’hypoblaste (fig.
41). La direction de cette dernière migration est déterminée par la
rotation de l’œuf dans l’oviducte (fig. 40), la présence de l’hypoblaste
détermine à son tour la migration des cellules du futur endomésoderme
dans la moitié postérieure du disque embryonnaire (fig. 43).
Le
disque embryonnaire comprendrait, répartis en zones concentriques, des
territoires ayant des potentialités endodermiques et mésodermiques, qui
ne s’expriment pas naturellement dans la moitié antérieure, mais
seulement sous certaines conditions expérimentales. La limite de ces
zones est évoquée par un tracé en pointillé fig. 43 A.
Formation de la ligne primitive La
symétrisation de l’œuf a lieu environ 5 heures avant la ponte et les
territoires de l’endoblaste se condensent à l’arrière du blastoderme
(fig. 43 A). Dans les premières heures de l’incubation qui, chez la
poule, dure 21 jours à 38
0C, il se forme, dans la zone
marginale postérieure de l’aire pellucide, un épaississement qui
progresse d’arrière en avant et se referme comme un éventail dont
l’extrémité serait au centre du blastoderme, et les bras aux limites
extrêmes du mésoblaste présomptif (fig. 43, 44). Cet épaississement
résulte de la migration, vers l’arrière du disque embryonnaire, de
certaines cellules dispersées dans l’épiblaste. Ces cellules dont la
membrane contient un acide glycuronique sulfaté particulier seraient
guidées (chimiotactisme) par une substance émise par l’hypoblaste et
dont la concentration est maximale dans la zone marginale postérieure.
Les cellules qui s’enfoncent alors sous l’épiblaste formeront
l’endoblaste et du mésoblaste (Stern, 1991). Tandis que le blastoderme
s’allonge dans le sens antéro-postérieur, cet épaississement en éventail
s’allonge également et se referme en une
ligne primitive avec
un sillon médian, trace de l’immigration en profondeur des cellules du
mésoblaste; elle sera terminée par un renflement antérieur, le
nœud de Hensen. Son
développement est à son maximum après 18 heures d’incubation. Au fur et
à mesure que la gastrulation se déroule, cette ligne régresse et le
prolongement céphalique constitué par le mésoderme axial invaginé devient visible par transparence.
Mise en place de l’endoblaste et du mésoblaste L’embryon
se développe uniquement à partir de l’épiblaste de la blastula. Les
tissus de l’aire opaque constituent l’ectoderme extra-embryonnaire dont
les cellules du front migrent activement à la surface du jaune,
prolifèrent et tendent à l’envelopper par épibolie. Elles sont à
l’origine de l’ectoderme des annexes. Ce feuillet est doublé
intérieurement par l’expansion du mésoderme extra-embryonnaire.
Les mouvements gastruléens peuvent se décomposer comme chez les Amphibiens (fig. 44)
convergence des cellules du blastoderme vers la zone de formation de la ligne primitive;
immigration en
profondeur des cellules de l’endoblaste et du mésoblaste au niveau de
la ligne primitive, ces cellules migrant isolément ou sous la forme d’un
mésenchyme lâche;
divergence du mésoblaste extra-embryonnaire
et des lames latérales de part et d’ autre de la ligne primitive (les
cellules de l’endoblaste et du mésoblaste axial migrent vers l’avant au
niveau du nœud de Hensen et restent dans la zone médiane) ; les
mouvement
d’élongation de l’embryon se poursuivent pendant
toute la gastrulation ; celle-ci ne s’achève, à l’arrière de l’embryon,
qu’avec la disparition totale de la ligne primitive, tandis que la
neurulation est déjà terminée dans la région antérieure.
—
Les cellules de l’endoblaste qui migrent les premières, à partir de la 10
ème heure, au niveau du nœud de Hensen, se dirigent vers l’avant (fig. 44);
elles écartent l’hypoblaste, le remplaçant dans l’axe antéro-postérieur
de l’embryon et formant l’ébauche du tube digestif antérieur;
l’hypoblaste, repoussé dans l’aire extra-embryonnaire, forme vers
l’avant et latéralement le croissant germinal contenant les cellules
germinales primordiales (v. p. 264); il va prolonger l’endoblaste dans
l’aire extra-embryonnaire. De l’endoblaste migre aussi latéralement, de
part et d’autre de la ligne primitive; à l’arrière de l’aire pellucide,
de l’endoblaste de jonction a une destinée extra-embryonnaire.
—
La migration du mésoblaste débute vers la 14
ème heure, tous ces tissus se mettent en place dans le blastocœle, entre
l’épiblaste et le feuillet interne (fig. 44). Elle commence dans la
moitié postérieure de la ligne primitive par l’invagination et
l’extension vers l’avant du mésoderme extra-embryonnaire. Lorsque
commence le recul de la ligne primitive, le mésoblaste axial, précordal
et cordal, s’invagine au niveau du nœud de Hensen à la suite de
l’endoblaste et migre dans l’axe de l’embryon ; la corde forme un axe
dense, visible par transparence, le prolongement céphalique. De part et
d’autre du nœud de Hensen et de la moitié antérieure de la ligne
primitive migrent successivement le mésoblaste des lames latérales et
celui des pièces intermédiaires qui divergent vers l’avant et
latéralement; le mésoderme des premiers somites s’installe en dernier
lieu, sans s’étaler.
—
Fin de la gastrulation: vers la 20
ème heure d’incubation, il ne reste en surface que le l’ectoblaste, à
l’exception d’une zone de prolifération intense au niveau du nœud de
Hensen, où continuent à se former du neuroblaste et de la corde, et au
niveau des parois de la ligne primitive, où se forment les mésodermes
latéral et somitique de la partie postérieure de l’embryon.
L’ectoblaste comprend le
neuroblaste qui
s’étend dans l’axe de l’embryon, au dessus de la zone de migration du
mésoblaste cordal et précordal (fig. 42); le reste de la surface de
l’aire pellucide correspond à
l’épiblaste. Le mouvement de recul du nœud de Hensen et de la ligne primitive ne s’achève que vers la 48
ème heure d’incubation, alors que l’organogenèse a déjà commencé.
A
18 heures, sont déjà en place les ébauches présomptives des divers
organes sensoriels (placodes), des territoires organo-formateurs comme
ceux du cœur etc. On peut considérer que ce stade correspond à celui de
la fente blastoporale chez les Amphibiens.
NEURULATION (fig. 45-46)
Les plis neuraux apparaissent
après 20-21 heures d’incubation, de part et d’autre du neuroblaste,
délimitant la plaque neurale et se rencontrent dans l’axe médian au
niveau du cerveau moyen après 26 heures. La fermeture progresse vers
l’avant, isolant le cerveau antérieur vers 30-33 heures. La fermeture du
tube neural s’achève au niveau caudal après 44 heures d’incubation.
L’embryon
commence à se détacher de la masse de l’œuf: la région antérieure se
soulève au-dessus du blastoderme. Il se forme alors un
repli céphalique ectodermique ventral qui entraîne la délimitation de
l’intestin antérieur en repliant avec lui l’endoderme sous-jacent. Le même pincement délimitera plus tard
l’intestin postérieur; les
2 ébauches se rencontrent au bout de 4 jours; la communication entre le
tube digestif et le vitellus est alors réduite à un simple tube,
le pédicule vitellin. Les
somites se différencient à partir de la 20
ème heure d’incubation, la métamérisation découpant le mésoblaste
somitique à raison de 1 paire par heure d’incubation. Les pièces
intermédiaires s’individualisent. Les lames latérales se rejoignent
ventralement sous le pharynx en avant de la zone des somites. Des
ébauches paires qui s’en détachent fusionnent pour former le tube
cardiaque.
Les
lames latérales extra-embryonnaires
s’insinuent dans l’aire opaque à la périphérie du blastoderme. C’est
dans la paroi de leur splanchnopleure que se différencient les
îlots sanguins avec
les premières cellules sanguines. Ces îlots se ramifient et fusionnent
en une aire vasculaire extra-embryonnaire. Les lames latérales
extra-embryonnaires entreront dans la constitution des annexes
embryonnaires.
La ligne primitive continue
de reculer et de se raccourcir en direction caudale, tandis que la
gastrulation se poursuit. Elle se trouve finalement enserrée dans une
région légèrement déprimée,
le sinus rhomboïdal, délimitée vers
l’avant par les plis neuraux; cette région contient des tissus qui
complèteront en surface le tube nerveux, en profondeur, la corde et les
somites. Les plis neuraux n’achèvent de se rejoindre qu’au bout de 44
heures.
Au bout de 33 heures, l’embryon se tord dans sa
partie antérieure et se couche sur la gauche, tandis que les vésicules
cérébrales et la région cardiaque se différencient et croissent
rapidement.
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة] ANNEXES EMBRYONNAIRES (fig. 47 et 48)
Ce
sont des formations d’origine ectodermique, mésodermique et
endodermique qui se développent hors du corps de l’embryon proprement
dit, assurent sa protection, l’absorption des réserves, la respiration,
l’élimination des déchets. Vers 2O-24 heures d’incubation, le corps de
l’embryon commence à se distinguer des tissus périphériques; les
plis antérieurs, plis postérieurs et
plis latéraux le
soulèvent et l’isolent de la masse vitelline. Pendant ce temps, les
feuillets embryonnaires s’étendent hors du corps de l’embryon et vont
continuer à former les annexes :
vésicule vitelline, amnios et
allantoïde. Celles-ci
s’individualisent tandis que l’isolement de l’embryon par rapport à la
masse de l’œuf s’accentue rapidement. A 96 heures d’incubation, il n’est
plus relié à la vésicule vitelline et à l’allantoïde que par les
pédicules vitellins et allantoïdiens. La
cavité amniotique l’entoure alors complètement. Ces mêmes annexes vont se retrouver au cours de l’ontogenèse des Mammifères.
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة] VESICULE VITELLINE L’endoblaste n’est qu’un mince feuillet aplati au-dessus d’une petite cavité, l’archentéron.
Tandis
que l’archentéron en se refermant vers l’avant, l’arrière et les côtés
va donner le tube digestif de l’embryon, les tissus endodermiques et
l’hypoblaste qui le prolongent vont proliférer hors de l’embryon,
s’étaler à la surface du jaune, tendre à l’englober et à constituer la
vésicule vitelline (fig. 47).
Cet
endoderme extra-embryonnaire est suivi dans sa croissance par le
mésoderme extra-embryonnaire, creusé d’un cœlome extra-embryonnaire; on
y distingue un feuillet interne ou
splanchnopleure et un feuillet externe ou
somatopleure. Des vaisseaux sanguins se différencient dans le mésoderme splanchnique:
La
vésicule vitelline est richement vascularisée pour le transfert des
réserves vers l’embryon. L’endoderme sécrète des enzymes qui fragmentent
les granules vitellins et les rendent assimilables. L’ectoderme
extra-embryonnaire double ces formations vers l’extérieur. Ces feuillets
n’englobent jamais totalement le vitellus.
Cavité amniotique
La
cavité amniotique se forme à partir de 30 à 33 heures d’incubation.
C’est le résultat de la soudure d’un repli de l’ectoderme doublé de la
somatopleure
L ‘allantoïde C’est
un diverticule endodermique, issu de la face ventrale de l’intestin
postérieur, qui apparaît à 60 heures d’incubation. Sa croissance est
rapide. Il repousse devant lui une lame mésodermique, la splanchnopleure, qui le double.
L’allantoïde envahit tout le cœlome extra-embryonnaire
et entoure l’amnios et la vésicule vitelline en refoulant l’albumen.
L’embryon à 14 jours sera entouré d’une double enveloppe l’amnios et
l’allantoïde.
L ‘allantoïde a plusieurs fonctions: 1. Respiratoire. —
Sa doublure mésodermique, ou splanchnopleure, est vascularisée, elle
s’applique contre la séreuse (c’est-à-dire ectoderme extra-embryonnaire +
somatopleure) et l’ensemble formera un allanto-chorion, très vascularisé où se feront les échanges respiratoires à travers la coquille.
On
retrouve les mêmes feuillets chez les Mammifères, dans le placenta
fœtal qui contracte des rapports étroits avec la muqueuse utérine où se
font les échanges respiratoires.
2. Nutritive. — L’allanto-chorion est un site d’absorption d’une partie des sels de Ca2+ de la coquille à laquelle il est accolé; ils sont utilisés notamment pour la formation du squelette.
L’allantoïde absorbe aussi en partie l’albumen, ou blanc de l’œuf.
3. Excrétrice. —
L’allantoïde accumule les déchets éliminés par les reins (la vessie,
chez les Vertébrés amniotes adultes, est d’ailleurs l’homologue du
pédoncule allantoïdien de l’embryon qui relie l’intestin postérieur à la
vésicule allantoïdienne).
Destinée des annexes après l’éclosion L’amnios, l’allantoïde et la séreuse sont éliminés en même temps que la coquille. L’albumen a été totalement utilisé.
Il
reste 1/3 à 1/5 du jaune. Il se rétracte à l’intérieur de la cavité
abdominale de l’embryon et se trouve incorporé à l’intestin moyen; il
sera utilisé dans les deux premières journées de la vie libre.
Conclusion Cette
description des premiers stades du développement montre que, à partir
d’un plan d’organisation différent de celui de l’œuf d’Amphibien, on
aboutit à de grandes similitudes et à des homologies parfaites entre
l’organogenèse des Oiseaux et celle des Amphibiens.
Une
différence essentielle est liée au mode de segmentation dû au vitellus
et au développement d’organes provisoires, les annexes, qui protègent
l’embryon et lui permettent d’utiliser les réserves vitellines qui
restent externes au corps de l’embryon proprement dit.